Description
La banque a changé
La convergence entre Telecoms, IP internet et banque va sans doute faire disparaître le réseau physique des agences, si coûteux en charges. Ce n’est pas évident. Il y aura moins d’employés dans les banques mais plus de prêts octroyés à l’économie. De nombreuses fonctions back offices seront soient regroupées, externalisées ou robotisées au nom de la logique des coûts. Le front office ira directement au devant du client dans le cadre des grands deals.
Celui-ci consultera son compte, fera des transferts et diverses opérations depuis son téléphone portable ou sa télévision. Voilà, logiquement la banque de demain. En réalité, l’écosystème de la banque digitale est déjà là. Cité par Les Échos, Francisco González, CEO de BBVA, estime que d’ici dix ans et à l’échelle mondiale, seule une centaine d’acteurs bancaires résisteront à cette déferlante numérique. On le voit, la Britannique Lloyds qui supprime 150 agences pour dégager des économies et pouvoir investir 1 milliard d’euros dans ses services numériques, c’est la banque d’aujourd’hui. Le réseau physique et ses coûts d’immobilisation a montré ses limites. Une agence économique coûte 50 000 dollars par an au Maghreb.